Le photographe Erwin Parviz exposé à Paris

Avec des noirs et blanc ultra contrastés, jouant avec les limites de l’abstraction, le photographe Erwin Parviz explore le thème du tourment intérieur. Sa série intitulée “Le bruit d’une tête” est exposée du 18 au 24 septembre à la L Galerie (Paris 20). Vous n’avez que quelques jours pour venir la découvrir !
Type de fabrication : Tirages au Piezo Charbon sur papier Canson BFK, collage Dibond 2mm et barres alu haut et bas.
Le laboratoire Picto aide les photographes professionnels pour la réalisation de leurs expositions, des tirages à l’accrochage, en passant par les finitions et l’encadrement.
La L Galerie est ravie de présenter le photographe Erwin Parviz avec son exposition intitulée Le bruit d’une tête. À travers la série éponyme, l’artiste explore le tourment intérieur.
Le tourment est une variation sans fin : protéiforme et intermittent, il peut tout autant être l’écho trublion d’une simple contrariété que la figure hideuse d’un horrifiant abysse. Tous, nous le vivons. Tourment d’être soi pour certains, et pour d’autres, celui que le monde instille en eux.
Se souvient-on de son premier tourment ? Une fois apparu, rôdeur et fourbe, cet hôte ne nous quitte jamais.
Sa force et son existence ne tiennent pourtant qu’à l’attention que l’on lui porte. Las, son magnétisme tentaculaire fait de cette apparente précarité une tromperie retorse. Lourd, sans doute, est le tribut que nous finissons par payer à la tyrannie de cette illusion.
Peut-on soumettre le tourment, ou la mort n’existe que pour nous en défaire ? S’il nourrit notre part d’ombre, savoir qu’il ne nous survivra pas ne peut, pour autant, qu’être source d’optimisme.
Erwin Parviz s’est inspiré de l’esthétique des romans graphiques de la première moitié du 20ème siècle, dont la force visuelle contribue à renforcer le propos. Il a été plus particulièrement marqué par le travail d’artistes tels que Lynd Ward, Giacomo Patri ou encore Laurence Hyde.
Erwin Parviz est un photographe français né en 1970 en Bretagne. Ingénieur de formation, il a d’abord été banquier d’investissement, travaillant dans de grandes institutions financières à Londres, Moscou, New York et Paris. Ensuite, il a cofondé et développé une startup technologique spécialisée dans l’acquisition et le traitement de données alimentaires. Aujourd’hui, il se consacre pleinement à sa passion : la photographie.
Erwin Parviz photographie depuis une vingtaine d’années, alternant entre des phases dilettantes et d’autres beaucoup plus engagées. Il privilégie la méthode photographique avec un appareil photo numérique, utilisant depuis quelques années un Leica SL2. Erwin Parviz a principalement appris en autodidacte, guidé au début par son père. Il a toujours vu son père avec un appareil photo, traité souvent plus en compagnon qu’en outil. Ce n’est toutefois que vers l’âge de trente ans que l’envie de prendre des photos a pris son fils. Le travail de photographes tels que Saul Leiter, Anders Petersen, Daido Moriyama et sans doute plus encore Antoine d’Agata l’a profondément marqué. Les expressionnistes allemands de l’entre-deux-guerres l’ont également beaucoup inspiré.
• Date : Du 18 au 24 septembre
• Lieu : L Galerie
18, rue Henri Chevreau
75020 Paris.
Ouvert du lundi au vendredi de 15h à 19h et le week-end de 14h à 18h.
https://www.erwinparviz.com/